Saturday, October 5, 2019

Dangerous drinking on the rise, especially among young women

Alcohol-related harms have sharply increased in many high-income countries, including the United States and Canada. Photo: Pixabay/Pologi
Several studies show alcohol-related harms have sharply increased in many high-income countries, including the United States and Canada, and the sharpest rise was seen in young women. Marguerite Gallorini reports on what that means for public health and for the alcohol industry across the border in Ontario.

Dangerous drinking practices are on the rise, especially in young women, according to a recent study from the Ottawa Hospital in Ontario.
“What we saw over the 14-year study period is that there was a 110%, or more than a doubling, of the number of emergency room visits caused by alcohol in women, and a 78% increase in men,” said Dr. Daniel Myran, the lead author of this study and a researcher at the hospital.
Myran said he was surprised by the study’s results.
“One of the more surprising findings was that when we looked by age, we found that younger individuals had, by far, the largest increases, in these emergency room visits caused by alcohol: we saw we saw a 240% increase in women aged 25-29, and 145% increase in men,” he explained.
Beyond the immediate public health issue this represents, Dr. Myran is also concerned that these same individuals will have a lot of long-term alcohol-related issues in 10 to 20 years' time.
On the other hand, the Ontario Chamber of Commerce is trying to reconcile this public health issue with the need to streamline the alcohol retail industry. In Canada, interprovincial sales of alcohol, especially direct-to-consumer sales, are fairly restricted.
“What our members and, we believe, Ontario consumers are calling for is a modernized system that, on a responsible basis, provides more consumer choice and more opportunities for local industry to prosper and to grow,” said Rocco Rossi, president and CEO of the Ontario Chamber of Commerce
Rossi wants to emphasize the need for a responsible retail industry and for education campaigns that address young women because "up to now, many of those campaigns have focused on "frat boy behavior" and targeting the message to young men. Clearly that's something that young women need to be aware of also. And it's why, among our 33 recommendations in the report, we have five necessary investments in public health.”
Myran and Rossi both agree on the fact that some kind of cultural change needs to happen, mostly when it comes to dangerous practices like binge-drinking. Myran reminds that “the policies that we put in place and the other interventions that we put in place are designed to limit really heavy, really dangerous drinking – but no one is advocating, nor I think is what we want as a society, to prevent all drinking.”
This article appeared on WBFO News.

Wednesday, October 2, 2019

Le français dans le monde se porte bien


De gauche à droite : Linda Cardinal, de l'Université de l'Ontario français, co-organisatrice de la conférence sur le livre La langue française dans le monde; Alexandre Wolff, responsable de l'Observatoire de la langue française de l'Organisation internationale de la francophonie à Paris; et Richard Marcoux, professeur titulaire au Département de sociologie de l’Université Laval. / Photo: Marguerite Gallorini

La francophonie dans le monde est en croissance, et le français se classe en cinquième position des langues les plus parlées après le mandarin, l’anglais, l’espagnol et l’arabe, avec 300 millions de locuteurs, selon un nouveau rapport.

Le livre intitulé La langue française dans le monde, un rapport publié tous les quatre ans, a pour but de faire l’état des lieux de la langue française dans le monde.

Sa dernière édition présente des résultats positifs pour le français, qui est la langue d’enseignement dans plus de 36 pays et territoires, qui regroupent 80 millions d’individus.

« La langue française progresse, a une dynamique très forte, alors qu’on entend parfois le contraire », dit Alexandre Wolff, responsable de l’Observatoire de la langue française de l’Organisation internationale de la francophonie à Paris et l’un des auteurs de ce livre.

Les chercheurs soulignent que le français n’est pas en concurrence avec l’anglais ou les autres langues, mais qu’il existe « une dynamique plurilingue, et que le français y tient une place importante ». C’est le cas de gens parlant une autre langue à la maison, mais parlant français au travail par exemple.

L’Afrique, le futur du français dans le monde


Le taux de progression du nombre de locuteurs en français est de 10 % en moyenne dans le monde — un taux qui est de 17 % en Afrique subsaharienne. C’est là que se situe l’avenir de la langue française, estime M. Wolff.

Le français est également au deuxième rang des langues les plus apprises comme deuxième langue étrangère, avec des progressions intéressantes, notamment en Afrique subsaharienne, mais aussi au Maghreb et au Moyen-Orient, explique le chercheur. Ce sont aussi des endroits où l’usage du français quotidiennement est en hausse.

Sur les 51 millions d’apprenants de français langue étrangère en 2018, 45 % se trouvent au Maghreb et 23 % en Afrique subsaharienne. Aujourd’hui, 60 % des locuteurs quotidiens de français se trouvent en Afrique.

M. Wolff note que l’un des enjeux pour le futur, dans les pays qui ont choisi le français comme langue d’enseignement, sera de savoir si leurs systèmes éducatifs « seront capables d’accueillir les enfants de plus en plus nombreux — et c’est heureux — à aller à l’école ».

Plus de données ailleurs dans le monde


Richard Marcoux, professeur titulaire au Département de sociologie de l’Université Laval et coauteur du livre, explique que pour ce dernier rapport, l’équipe a réussi à réunir plus de données dans d’autres parties du monde au sujet desquelles ils n’avaient pas de données auparavant.

« On savait qu’il y avait des francophones en Russie et lors du dernier recensement russe, [...] on a découvert qu’il y avait 600 000 francophones en Russie, donc c’était vraiment une surprise », confie Richard Marcoux.

Le rapport souligne par ailleurs que le français est également très présent dans les médias internationaux : la chaîne TV5Monde, par exemple, est présente dans 360 millions de foyers dans plus de 200 pays.

Mais d’autres médias, qui ne sont pas issus de pays francophones, ont aussi leurs propres canaux en français : « les Chinois ont leur canal en français, les Russes aussi, les Anglo-Saxons depuis plus longtemps encore : donc ils cherchent à s’adresser à ces populations francophones de plus en plus nombreuses », explique M. Wolff.

M. Marcoux, qui est également directeur de l’Observatoire démographique et statistique de l’espace francophone, se dit encore préoccupé du manque de données dans ces régions moins étudiées en matière de francophonie. « Pour nous, ce qui est important, c’est d’avoir des données probantes ».

Les prochaines étapes seront donc d’obtenir plus de données en Asie et dans les Amériques.

Ce texte a été publié sur CBC/Radio-Canada