Les réfugiés et migrants fuient les bombes lacrymogènes. Capture d'écran / slobodnaevropa / Youtube |
Près de 300 personnes ont été blessées, le 10 avril, dans le camp grec d’Idomeni, à la frontière entre la Grèce et la Macédoine. Les Macédoniens rejettent la faute sur les autres et nient toute responsabilité, s’indigne la presse grecque.
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Pourtant les autorités macédoniennes nient tout recours à la violence physique contre les réfugiés, souligne le journal I Kathimerini, qui cite une note libre de sources diplomatiques macédoniennes. Selon ces sources, “23 policiers de [Macédoine] ont été blessés, alors qu’aucun réfugié n’a été blessé sur le territoire macédonien”. Les sources parlent aussi de 3 000 réfugiés et non de 500, et laissent penser que ce sont les réfugiés qui sont à l’origine des violences.
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Le quotidien grec est très critique face à cette version, dans un contexte où la relation entre la Grèce et la Macédoine est politiquement tendue. “Il devient clair que, du côté du pays voisin, le mouvement des réfugiés est traité comme un mouvement d’invasion hostile”, commente I Kathimerini.
Dans cette même note libre, les sources macédoniennes suspectent les ONG d’avoir relayé de fausses informations aux réfugiés. Les autorités grecques sont également fustigées : elles auraient été appelées en renfort plusieurs fois, et “bien qu’il ne soit pas mentionné si les autorités grecques ont répondu ou pas à cet appel, il est clairement suggéré qu’elles n’ont pas réagi”, relève I Kathimerini.
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Courrier International
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