Wednesday, April 13, 2016

Le streaming en ligne, ça paie

Adele lors d'un concert en janvier 2009. Photo / Christopher Macsurak / Flickr

Les maisons de disques ont enregistré leur plus rapide croissance de revenus depuis deux décennies, et ce grâce à la montée en puissance de sites de streaming payants comme Spotify ou Apple Music.

Une telle augmentation des revenus ne s’était pas vue depuis 1998, annonce le Financial Times le 12 avril. Les revenus totaux de l’industrie musicale ont augmenté de 3,2 %, pour atteindre 15 milliards de dollars (13,3 milliards d’euros) en 2015, selon les informations de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (Ifpi), qui représente les maisons de disques du monde entier. C’est même la première fois que les revenus digitaux dépassent ceux des ventes de disques.

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Le quotidien économique londonien précise que les chanteurs britanniques Adele et Ed Sheeran ont été les artistes les plus commercialisés, suivis par Taylor Swift, Justin Bieber et One Direction. La principale raison de cette croissance est la popularité grandissante des sites de musique en streaming payants, comme Spotify ou Apple Music, qui aident à compenser la baisse des ventes de CD et de téléchargements.

Frances Moore, présidente de l’Ifpi se réjouit de cette croissance mais rappelle que certains services de musique en streaming, comme YouTube, ne paient toujours pas assez de droits aux maisons de disques pour l’utilisation de leurs chansons. Parmi les revenus perçus par les maisons de disques, seulement 634 millions de dollars (560 millions d’euros) provenaient de YouTube l’an dernier, contre 2 milliards de dollars (1,8 milliard d’euros) pour Spotify et Apple Music.

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Quant aux ventes de disques, elles continuent de baisser, mais le taux de décroissance (4,5 %) est moitié moins élevé par rapport aux années précédentes, offrant un bénéfice de 5,9 milliards de dollars (5,2 milliards d’euros). “Ces ventes [de CD] ont été stimulées en partie par le succès du dernier album d’Adele, qui a été tenu à l’écart des services de streaming”, explique le quotidien britannique, “et grâce aussi au Japon – le deuxième plus grand marché de musique au monde, où le CD est encore le principal médium de consommation de la musique”. 

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