Le Journée Internationale des Droits de la Femme 2016 s'est tenue le 8 mars / crédit photo: geralt / cc via pixabay |
Hier était la
Journée internationale pour les droits des femmes. Que
peut-on retirer aujourd’hui de ce qu’il s’est dit durant cette
journée de manifestations en tous genres ?
Le quotidien britannique The
Independent pose aujourd’hui une question: cet événement créé
en 1911 pour obtenir le droit de vote féminin, est-il
toujours d’actualité ? La réponse est oui. Le journal
rappelle que seulement 19 femmes sont chefs d’état, sur 196 au
total. Ce n’est que 7 personnes de plus par rapport à il y a vingt
ans. Et tandis que le nombre de femmes au travail a énormément
grandi sur la dernière décennie, la majorité n’est payée qu’au
montant de celui des hommes en 2006.
Le New York Times dresse un
bilan tout aussi pessimiste : il rappelle que plus de 63
millions de filles sont exclues de l’éducation dans plus de 200
pays dans le monde. Pourtant, attention aux idées reçues :
tandis que l’Arabie Saoudite est souvent l’un des pays pris en
grippe dans les médias, le quotidien Gulf News note que ce
pays recense plus de femmes dans l’enseignement supérieur
que d’hommes.
Du côté de la Turquie, qui espère
toujours entrer dans l’Union Européenne, le International
Business Times a pointé du doigt la forte répression, par les
autorités turques, de centaines de femmes qui s’étaient
rassemblées dimanche dernier en amont de la journée internationale
des femmes.
Quant au Monde, il dénonçait
hier un type de sexisme plus pernicieux de la part du quotidien Le
Parisien, qui avait organisé ce que Le Monde qualifie de
« happening foireux ». En effet Le Parisien avait
proposé aux hommes de se "mettre du rouge à lèvres et de
poster la photo sur le Net pour sensibiliser à la lutte contre les
violences faites aux femmes". Même Christine Boutin a été
choquée de cette initiative, qui ridiculise les femmes plutôt que
de les aider.
Enfin le quotidien grec H
Kathimerini publie hier un article promouvant la force des femmes
dans l’économie. Dans une Grèce plombée par la crise économique,
et maintenant la crise migratoire, le quotidien prend soin d’écrire
: « les questions des femmes, en temps de crise, ne sont
souvent pas prioritaires en politique. Et pourtant le rôle et
la participation des femmes dans une société est le miroir du bon
fonctionnement d’une démocratie. »
Cet article fut écrit en tant que devoir universitaire.
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